Musée Rodin

Connu sous le nom d’Hôtel Biron, cet hôtel particulier datant du XVIIIe siècle abrite le musée Rodin depuis sa création en 1919.
Près de trois années de travaux ont été nécessaires pour le restaurer et le mettre aux normes de sécurité et d’accessibilité. Les boiseries et les parquets avaient largement soufferts de la grande fréquentation du musée.

La restauration de l’édifice a été scindée en cinq chapitres. Elle a concerné :

  • la confortation structurelle des planchers et restauration en conservation des parquets « Versailles » (montant des travaux 2,7 M € HT).
  • la mise en accessibilité PMR et la création d’un ascenseur (montant des travaux 700 000,00 € HT).
  • l’aménagement des combles en bureaux pour les services intérieurs du Musée (montant des travaux 900 000,00 € HT).
  • la restauration des menuiseries extérieures pour l’amélioration du confort, restauration des encadrements en pierre de taille, parcours de couverture, restauration des conduits de cheminée et création de 2 trappes de désenfumage (montant des travaux 1,7 M € HT).
  • l’aménagement PMR de la cour d’Honneur et restauration du mur de clôture rue de Varenne (montant des travaux 670 000,00 € HT).

Les travaux de réaménagement et de muséographie ont été confiés à une équipe de maîtrise d’œuvre spécifique, l’Atelier de l’Île.

Eglise Saint-Menoux

Mission complète de maîtrise d’oeuvre

L’église de Saint-Menoux dans l’Allier illustre sans doute l’un des plus beaux sanctuaires du Bourbonnais qui adopte le style roman bourguignon. L’église a été construite durant la seconde moitié du XIIe siècle selon le plan grandiose des églises clunisiennes.

L’opération présentée ici a concerné la restauration des toitures des bras du transept, et du choeur, selon un découpage en quatre tranches :

  • Tranche ferme : Bras du transept
    La restauration a concerné le remplacement des tuiles creuses à bout d’usage par une couverture en tuiles creuses neuves scellées par plots au mortier de chaux sur la forme de béton.
  • Tranche Cond. 1 : Vaisseau principal du choeur
    L’opération a concerné, après restauration de la charpente, la mise en oeuvre d’une couverture en ardoises clouées sur voligeage.
  • Tranche Cond. 2 : Déambulatoire et chapelles Sud
    La restauration a concerné le remplacement de la couverture à bout d’usage par une couverture en tuiles creuses neuves.
  • Tranche Cond. 3 : Déambulatoire et chapelles Nord
    La restauration a concerné le remplacement de la couverture à bout d’usage par une couverture en tuiles creuses neuves.

Intérieurs de l’église Saint-Thiébaut

Mission complète de maîtrise d’œuvre.
Travaux réalisés entre janv. 2017 et juin 2017.

L’église paroissiale Saint-Thiébaut de Thann est une des plus belles églises gothiques d’Alsace. En arrivant, on remarque immédiatement son élégante flèche octogonale et ajourée – œuvre de l’architecte et maître d’œuvre bâlois Rémy FAESCH – et ses toitures admirablement colorées sur des motifs de losanges.

Les qualités architecturales et la valeur historique de cet édifice d’exception ont motivé sa légitime protection par classement au titre des Monuments Historiques (arrêté du 1er octobre 1841).

Une programmation soutenue est instaurée depuis quelques années par la ville pour assurer les mesures conservatoires sur l’église. Cette programmation a notamment permis de réaliser la restauration des couvertures du chœur, ainsi qu’une large compagne d’étanchéité des chéneaux. La poursuite de ces interventions a intéressé la mise en place de protections grillagées au droit des verrières historiées du chevet.

Avant la mise en place des protections grillagées, un nettoyage des verres a été réalisé. Les pierres d’ébrasement et les remplages ont également été nettoyés par brossage, afin d’éliminer les encrassements de surface.

Les grillages cuivre ont été mis en œuvre sur cadre rond, fixé à l’aide de pattes métalliques dans l’ébrasement des baies. Afin de ne pas venir masquer les fines compositions de pierre, les protections ont été adaptées au découpage donné par les remplages de chaque baie.

Verrières de l’église Saint-Thiébaut

Mission complète de maîtrise d’œuvre.
Travaux réalisés entre sept. 2015 et avril 2016 160 000,00 € H.T.

L’église paroissiale Saint-Thiébaut de Thann est une des plus belles églises gothiques d’Alsace. En arrivant, on remarque immédiatement son élégante flèche octogonale et ajourée – œuvre de l’architecte et maître d’œuvre bâlois Rémy FAESCH – et ses toitures admirablement colorées sur des motifs de losanges.

Les qualités architecturales et la valeur historique de cet édifice d’exception ont motivé sa légitime protection par classement au titre des Monuments Historiques (arrêté du 1er octobre 1841).

Une programmation soutenue est instaurée depuis quelques années par la ville pour assurer les mesures conservatoires sur l’église. Cette programmation a notamment permis de réaliser la restauration des couvertures du chœur, ainsi qu’une large compagne d’étanchéité des chéneaux. La poursuite de ces interventions a intéressé la mise en place de protections grillagées au droit des verrières historiées du chevet.

Avant la mise en place des protections grillagées, un nettoyage des verres a été réalisé. Les pierres d’ébrasement et les remplages ont également été nettoyés par brossage, afin d’éliminer les encrassements de surface.

Les grillages cuivre ont été mis en œuvre sur cadre rond, fixé à l’aide de pattes métalliques dans l’ébrasement des baies. Afin de ne pas venir masquer les fines compositions de pierre, les protections ont été adaptées au découpage donné par les remplages de chaque baie.

Eglise Saint-Martin

Située dans le Pays de Souvigny, Coulandon est une commune de l’Allier. Son église, placée sous le vocable de l’église Saint-Martin, date du XIIe siècle. La nef est charpentée à l’origine. Ce n’est qu’à la fin de la période romane qu’elle est couverte d’une voûte en berceau brisé lancée sur des arcs doubleaux. Les murs sont rehaussés à cette époque (la corniche primitive se lit encore à l’extérieur, sur la face sud).

Les qualités architecturales et la valeur d’ancienneté de l’église Saint-Martin de Coulandon ont motivé son classement au titre des Monuments Historiques, par arrêté du 04 septembre 1913.

Les enduits d’harmonisation qui habillent actuellement les parements intérieurs de l’église ont été réalisés en 1871. Certaines parties décollées laissent entrevoir la persistance d’un décor peint sur les fonds d’origine. La redécouverte de ces décors est une ambition légitime. Leur conservation est cependant conditionnée à la parfaite étanchéité de l’édifice. Or, les couvertures présentaient un état sanitaire préoccupant.

Objet des travaux qui ont réalisés, la restauration des couvertures et le rétablissement des étanchéités étaient donc une priorité.

Les matériaux employés en couverture étaient de deux sortes, la tuile plate pour le clocher, le porche, l’abside du chœur et la sacristie ; la tuile canal pour le vaisseau de la nef, le vaisseau principal du chœur et ses bas-côtés.

Pour les deux cas, la tuile plate et la tuile creuse répondaient parfaitement aux pentes sur lesquelles elles avaient été mises en œuvre. Cette cohérence appelait donc une conservation légitime. C’est pourquoi le parti d’intervention proposait la restitution des couvertures selon leurs dispositions avant la restauration.

Porte Haute

La ville de Bergheim se trouve blottie dans un double rempart depuis le début du XIVe siècle. Un fossé drainé par une cunette circulait autrefois au pied de la première ceinture de remparts ; le bord extérieur du fossé était souligné d’une contrescarpe.

L’intérêt et la valeur d’ancienneté des remparts de la Ville de Bergheim, comprenant la porte Haute et les neuf tours, ont motivé leur protection par classement au titre des Monuments Historiques (arrêté du 8 mars 1948).

Considérée ici, la Porte Haute marque encore concrètement l’entrée occidentale de la cité. L’ouvrage qui domine une bonne partie des habitations présentait des épidermes en façade encrassés et des enduits désagrégés en grande partie. Les pans de bois étaient par ailleurs dans un état préoccupant. En raison d’infiltrations qui sollicitaient les structures, certaines parties à pan de bois présentaient des faiblesses liées à des débuts d’altération.
Les travaux ont visés la remise en état des parements tant extérieurs qu’intérieurs de la Porte avec le rétablissement des conditions d’étanchéité à l’eau et à l’air.

Intervenir sur une porte de ville, lieu de passage incontournable, nécessitait de raisonner l’opération pour que les moyens d’investigation soient posés sans empêcher radicalement la circulation. Les interventions à l’intérieur du passage ont été programmées avec efficacité pour ne pas contraindre trop longtemps les habitudes des Bergheimois.

Porte François 1er

La citadelle d’Amiens est édifiée au début du XVIIe siècle, en partie sur l’enceinte urbaine de la ville, enceinte dite de Philippe Auguste, construite au XIIe siècle. Le projet en est confié à Jean ERRARD DE BAR sur ordre d’Henri IV. ERRARD DE BAR imagine une citadelle bastionnée selon une nouvelle conception défensive importée d’Italie.

La Citadelle étant inoccupée depuis 1993, la Métropole d’Amiens étudie depuis plusieurs années la possibilité d’y implanter une partie des pôles universitaires de la ville. Le projet comprend la rénovation d’une partie des bâtiments existants (grand casernement, écuries…) et de plusieurs constructions neuves permettant d’intégrer 5 amphithéâtres, la bibliothèque universitaire, la maison des langues, une maison de la recherche, les différentes salles de cours, ainsi que l’administration des composantes, un gymnase et une brasserie.

A l’issue d’un concours de maîtrise d’œuvre, le projet est confié à l’agence internationale Renzo Piano Building Workshop. Plus particulièrement, l’Atelier d’Architecture Richard Duplat (co-traitant de l’équipe RBPW) est en charge des interventions liées aux trois édifices protégés au titre des Monuments Historiques au sein de la Citadelle.

La porte François 1er constitue le témoignage important des fortifications historiques de la ville d’Amiens. Le projet d’implantation de l’Université dans la citadelle et son ouverture vers la cité intègre la mise en valeur de ce monument. A cet égard, le projet vise à lui redonner une véritable fonction de porte d’entrée du site.

Le rétablissement de l’étanchéité du volume construit et le traitement des parements (essentiellement nettoyages légers et cicatrisations) sont indispensables pour endiguer les dégradations et assurer la sauvegarde de ce monument.

Citadelle d’Amiens

La citadelle d’Amiens est édifiée au début du XVIIe siècle, en partie sur l’enceinte urbaine de la ville, enceinte dite de Philippe Auguste, construite au XIIe siècle. Le projet en est confié à Jean ERRARD DE BAR sur ordre d’Henri IV. ERRARD DE BAR imagine une citadelle bastionnée selon une nouvelle conception défensive importée d’Italie.
Les fortifications sont désormais protégées par inscription à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1978

La Citadelle étant inoccupée depuis 1993, la Métropole d’Amiens étudie depuis plusieurs années la possibilité d’y implanter une partie des pôles universitaires de la ville. Le projet comprend la rénovation d’une partie des bâtiments existants (grand casernement, écuries…) et de plusieurs constructions neuves permettant d’intégrer 5 amphithéâtres, la bibliothèque universitaire, la maison des langues, une maison de la recherche, les différentes salles de cours, ainsi que l’administration des composantes, un gymnase et une brasserie.
A l’issue d’un concours de maîtrise d’œuvre, le projet est confié à l’agence internationale Renzo Piano Building Workshop. Plus particulièrement, l’Atelier d’Architecture Richard Duplat (co-traitant de l’équipe RBPW) est en charge des interventions liées aux trois édifices protégés au titre des Monuments Historiques au sein de la Citadelle :

  • Porte Montrescu ou Logement du Gouverneur :
    Restauration des façades et toitures et transformation des parties intérieures en logements de gardiens et locaux et passage public à l’usage de l’Université.
  • Porte François 1er :
    Restauration générale et réouverture du passage sous la Porte
  • Porte d’Abbeville :
    Restauration générale et réouverture du passage sous la Porte

Musée Unterlinden

Fondé en 1232, l’ancien couvent des Dominicains de Colmar a été transformé en musée en 1849.

Le couvent, le cloître et la chapelle sont classés au titre des Monuments Historiques depuis le 14 mai 1852 (confirmé au Journal Officiel du 16 février 1930).

Le musée s’organise autour du cloître qui, construit au XIIIe siècle dans le style gothique en grès rose des Vosges, reste un des plus achevés et des plus fins d’Alsace. Sa collection de sculptures et de peintures rhénanes couvre la fin du Moyen-âge et la Renaissance. S’y ajoute des sections d’archéologie, d’art et traditions populaires, d’art décoratif et d’art moderne.
Exposé dans la chapelle, le célèbre Retable d’Issenheim (1512-1516), chef-d’œuvre et flambeau de la mystique rhénane, est la pièce maîtresse du musée.

Au début des années 2000 nait un projet d’extension du musée existant. A l’issue d’un concours de maîtrise d’œuvre, ces travaux sont confiés à l’agence internationale Herzog et de Meuron.
L’extension du Musée Unterlinden entraine alors la restauration de la Chapelle et des bâtiments conventuels, parties du Musée protégées au titre des Monuments Historiques et dont la Maitrise d’œuvre a été confiée à l’Atelier d’Architecture Richard Duplat.